Happiness Therapy est le titre français de Silver linings Playbook , le nouveau film du réalisateur David O. Russel ( I <3 Huckabees , Three Kings, The Fighter) dans lequel le génial Bradley Cooper interprète Pat Solitano, un type bipolaire qui se retrouve à devoir retourner vivre chez ses parents (joués par Robert de Niro et Jacki Weaver) après avoir perdu travail, femme et maison, et surtout après être resté 8 mois sous traitement dans une maison spécialisée.
Lors d’un diner avec son meilleur ami Ronnie ( John Ortiz ), il rencontre Tiffany Maxwell, la belle-soeur de Ronnie. Toute jeune veuve, qui, elle aussi, essaye de sortir de sa déprime mais déprime du au décès de son mari qui l’a entrainée à coucher avec tous ses collègues et à donc, également, perdue son travail.
Une nouvelle amitié Tiffany/Pat se forme et elle lui propose de l’aider à reprendre contact avec sa femme, s’il devient son partenaire au concours de danse auquel elle rêve de participer.
Et bien-sûr, tout ne se passe pas comme prévu et les tocs de Pat sr (aka de Niro) donnent du fil à retordre à tout le monde.
Etant une grande fan de Cooper depuis la série Alias, j’attends toujours beaucoup de ses personnages , surtout depuis qu’il a goûté à la célébrité internationale grâce à Very Bad Trip (The hangover) et qu’il a ensuite rempiler 2 fois en tant que Phil le beau gosse). Déjà dans Limitless , il avait réussi à prouver qu’il était plus q’une belle gueule mais dans Happiness Therapy, il se joue très bien des différentes émotions qu’on attend de voir chez un bon acteur, quelqu’un capable de nous faire oublier ses autres rôles (un peu comme voir Jacquouille la fripouille dans tout les rôles de Clavier!!!!). Dès le début on voit à qui on a affaire, ce type, Pat, se retrouve dans un institut qui ressemble à une sorte de prison donc on s’attend à voir quelqu’un de sinistre, de sombre dans son jeu, quelqu’un près à tout balancer pour sortir de là. Cooper incarne à la perfection toute les facettes du personnage, on ressent toutes ses émotions se transmettre quand il se retrouve face à sa mère, quand il parle de sa femme, quand il rit avec son pote Danny (joué par l’excellent Chris Tucker), quand il se retrouve confronté à son père et surtout face à cette fille complètement tarée qui le suis et lui cause pas mal de soucis.
Jennifer Lawrence m’a plutôt épatée. Je partais avec un à priori, son âge, elle semble beaucoup trop jeune pour jouer une veuve nymphomane qui court après un type comme Cooper. Mais elle réussi la performance à la perfection et donne tout son sens aux sentiments que dégage son personnage.
de Niro est juste excellent en père obsédé par les paris sur les matchs et inquiet pour son fils, il est drôle et extrêmement touchant aussi. La palme du génial second rôle, je la partagerais entre Chris Tucker en compagnon de « cellule » complètement fou et à Jacki Weaver et femme et mère protectrice, touchante et drôle.
Ce film est une petite pépite qui vous fait oublier vos malheurs pendant 2h20, vous fait sourire et vous donne la larme à l’oeil en même temps. Tous les acteurs jouent leur rôles à la perfection et sincèrement, j’ai juste eu envie de faire un énorme câlin à de Niro à la fin!
La bande son est aussi excellemment choisis. Le pétage de plomb de Cooper sur « My chérie Amour » de Stevie Wonder ne vous permettra plus d’écouter cette chanson de la même manière après avoir vu ce film.
Bref, si vous devez ne choisir qu’un film cette semaine, prenez votre billet pour Happiness Therapy et savourer!